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Peuples Noirs Peuples Africains

II-5 Peuples Noirs, Peuples Africains[1]

(Lire la suite dans l'intégralité du dossier"Le rôle des revues dans la définition de la littérature afro-caribéenne des années 1930" ici)

La dernière grande revue qui s’inscrit en droite ligne du rayonnement de La RMN est une revue née près de vingt après la proclamation des indépendances en Afrique noire : Peuples Noirs, Peuples Africains.  Créée en 1979 par Mongo Béti et Odile Tobner son épouse à Yaoundé, elle se proposait de « devenir le lieu de rencontre idéal de militants, de leaders, de chercheurs venant de tous les horizons du progressisme radical noir et africain, à l'exception des adeptes du senghorisme et d'autres idéologies confusionnistes qui n'ont fait que trop de mal à l'Afrique et aux Noirs ». La ligne éditoriale lors du lancement du premier numéro, de janvier –février 1978 est explicite : il s’agit de se réapproprier intégralement et sans négociation, tous les aspects de la vie politique, économique et socioculturelle du noir. Mongo Beti y publie les premiers chapitres de son roman La ruine presque cocasse d’un polichinelle[2] (, ainsi que des dizaines de pamphlets contre le pouvoir camerounais. Même si le rayonnement intellectuel qu’elle visait a brutalement été interrompu par la mort soudaine de son créateur en 2001, la revue fonctionne toujours à Yaoundé, son siège, sous la présidence d’Odile Tobner, dans une orientation aussi bien politique que littéraire.

[1] Mongo Beti, Odile Tobner, Peuples Noirs Peuples Africains, no 1, 1978, p. 1-26.

[2] Mongo Beti,  Peuples Noirs Peuples Africains no 2, (1978), 211-253 disponible sur http://mongobeti.arts.uwa.edu.au/issues/pnpa02/pnpa2_15.html.

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