Ou comment adopter un mode d’alimentation vieux de 3 millions d’années.
L’arrivée du printemps annonce indubitablement celle de l’été, et donc l’arrivée des vêtements légers. Durant la mauvaise saison, nous avons honteusement dissimulé notre cellulite derrière des couches de vêtements, pratiquant ainsi la politique de l’autruche : « Les kilos en trop dans mon fessier ? Je ne les vois pas, ils n’existent pas ! » Pourtant, il faut se rendre à l’évidence : il nous sera bientôt impossible de continuer à nous cacher derrière nos vestes doublées XXL sous un soleil de 30 degrés.
Pas de panique, dans l’univers des régimes, voici venue une autre façon de se nourrir qui fera sûrement ses preuves puisqu’elle a existé 3 millions d’années auparavant : le régime Paléolithique (Paléo en abrégé) qui veut dire «Age de la pierre taillée». Ce régime a été remis au goût du jour grâce notamment au Dr S. Boyd Eaton qui, en 1985, publie un article intitulé « Paleolithic Nutrition » dans le New English Journal of Medicine.
Selon Loren Cordain, Professeur au Département des sciences de la santé et de l’exercice à l’Université de l’Etat du Colorado aux Etats- Unis et auteur de The Paleo Diet, Le régime Paléo est « une alimentation moderne qui imite (avec des aliments contemporains faciles à obtenir) ces catégories d’aliments que chaque personne mangeait il y a plus de 500 générations humaines. Ce sont les fruits et les légumes frais, les fruits oléagineux, les viandes maigres, le poisson et les fruits de mer. » Tout reposerait en fait sur le génome humain, qui n’a pas beaucoup évolué en 12 000 ans, (date d’apparition de l’industrie de transformation des aliments) et qui ne s’est donc pas adapté à ce nouveau mode d’alimentation.
Le principe est donc simple. Il suffit de manger tous les aliments…. crus. Exactement comme à l’époque du paléolithique, époque durant laquelle nos ancêtres ignoraient tout des produits en provenance de l’agriculture et de l’élevage, encore moins des hamburgers et des donuts qui constituent actuellement le plat principal d’un bon nombre de Genevois.
Exit donc les produits laitiers en excès, les aliments qui contiennent de la farine, les boissons gazeuses, les aliments riches en amidon (pommes de terre, manioc) et les produits de transformation. Les graisses saines sont à privilégier comme celles poly insaturées telles que l’oméga-3 ou l’huile d’olive. Dans cette cure, les légumes et les graines germées sont d’une importance capitale.
En dehors de la perte de poids, les effets positifs de ce régime sont nombreux : amélioration de l’état de santé en général, disparition de la fatigue, prévention de plusieurs maladies : cardiovasculaires, ostéoporose, etc….
Bien que cette nouvelle méthode de nutrition fasse beaucoup d’adeptes, il n’en demeure pas moins qu’elle n’est pas unanimement acceptée par tous comme un régime miracle. Pour Hélène Baribeau, nutritionniste Dt.P., M.Sc, « Cette diète est bien loin de nos habitudes alimentaires et le plaisir de manger peut y être complètement occulté! De plus, je doute que ce soit la meilleure façon d’obtenir les effets escomptés. Nos maladies de civilisation proviennent d’un manque d’activité physique et d’une consommation trop élevée d’aliments transformés et sucrés, mais non d’une consommation trop élevée de céréales entières, de légumineuses et de yogourt nature. »
Alors, à vos assiettes, prêts ? Partez ! Enfin… si vous souhaitez explorer une autre facette de vous.
Photo by Anna Pelzer on Unsplash
Sources :
http://www.viveleregime.com/html/regime_paleolithique.html
http://blog.fysiki.com/l%E2%80%99alimentation-paleo-zone-vous-connaissez.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9olithique
http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=paleolithique_regime
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